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Anniversaire d'or de Berkshire Hathaway

Depuis aussi longtemps que je puisse m’en rappeler, les actions de Berkshire Hathaway de type A sont au sommet du palmarès des actions les plus chères au monde. Au moment où vous lisez ceci, le prix d’une seule action se situe à environ 220 000$ USD, soit l’équivalent de 6 ans de travail au salaire moyen. À l'occasion du 50e anniversaire de sa création, je vous propose un état des lieux.

Berkshire Hathaway est un conglomérat sous la direction de Warren Buffet, l’oracle d’Omaha. Le conglomérat possède un impressionnant spectre d’activités "ranging from lollipops to jet airplanes" mais il opère principalement dans les secteurs suivants : les assurances, le textile, la distribution d’énergie et de service collectifs et les produits financiers.

Lorsque Berkshire Hathaway est passé sous la gouverne de monsieur Buffet en 1962, la compagnie opérait seulement dans le secteur du textile, le nom Berkshire Hathaway provient d’ailleurs de la fusion de deux sociétés : Hathaway Manufacturing Company et Berkshire Fine Spinning Associates.

Le conglomérat est à la tête de plusieurs compagnies d’assurance (leur activité principale) telles que : Geico, General Re et BH Reinsurance. À elles seules ces compagnies d’assurance ont réalisé plus de 3 milliards de profit dans la dernière année. Geico qui offre principalement des assurances automobiles, a notamment été une des acquisitions les plus prolifiques de Berkshire.

Dans le secteur du textile et de la vente de détail, on retrouve entres autres : Fechheimer Brothers Company, Fruit of the Loom, H.H. Brown Shoe Group, Justin Brands et j’en passe plusieurs. En 2014, ce regroupement de compagnies détenues par Berkshire a enregistré un profit net de 4,47 milliards.

Pour le 3e secteur principal de la compagnie, la distribution d’énergie et de services collectifs, on retrouve Berkshire Hathaway Energy (BHE) et BNSF.

BHE représente plus de 6% du total d’énergie éolien américain, 7% de l’énergie solaire américain et 8% de la consommation de gaz naturel américaine. On évalue à plus de 5,5 milliards USD les revenus pour 2014.

Enfin, dans le secteur des produits financiers, on retrouve entre autre Marmon, Clayton et XTRA pour ne nommer que ceux-ci. Les profits après impôt pour 2014 s’élèvent à 1,8 milliards USD.

Parmi ses principaux placements ou investissements, on retrouve le Big Four composé de :

  • 7,8% dans IBM
  • 9,2% dans Coca-Cola
  • 14,8% dans American Express
  • 9,4% dans Wells Fargo

À première vue ces chiffres peuvent sembler négligeables mais détrompez-vous, une augmentation de 1 dixième de pourcent = 0.1% ? dans une de ces quatre compagnies représente une augmentation des revenus de 50 millions par année.

De plus, Berkshire à une option d’achat d’action de Bank of America. Cette option porte sur 700 millions d’actions pour un montant de 5 milliards, cette option peut être exercée à n’importe quel moment d’ici septembre 2021. À ce jour la juste valeur de ces 700 millions d’actions est au-dessus de 12,5 milliards.

Plus récemment, le conglomérat a acquis 50% de Heinz, a aussi participé à l'acquisition médiatisée de Burger King par Tim Horton et est présentement sur le point de conclure une entente avec Procter et Gamble pour l’acquisition de Duracell.

Quelques faits intéressants :

- Une décision monumentalement stupide à plus de 0,125$ :

Avant d’acquérir le contrôle de Berkshire Hathaway, Warren Buffet ne possédait qu’une participation de 7% dans celle-ci, et cherchait même à s’en débarrasser pour sortir du secteur du textile. Buffet était sur le point de vendre ses actions à un des principaux actionnaires de la compagnie, Seabury Stanton. Le prix convenu était de 11.50$ l’action, or, lorsqu’il reçut la lettre d’achat, le prix écrit était de 11.375$. Offusqué, Buffet ignora l’offre et se mit à acheter plus d’action de Berkshire afin de détenir le contrôle et par la suite il congédia Stanton.

Au fil des années Buffet regretta de ne pas avoir écouté son premier instinct de vendre les actions à profit pendant qu’il était temps et finira, quelques années plus tard, par se débarrasser de ces actions à perte. D’où est resté à ce jour le nom de Berkshire Hathaway pour se rappeler les erreurs du passé.

- Au cours des cinquante dernières années, le conglomérat n’a réalisé que 3 investissements à perte significative dont 2 d’entre eux sont survenus en 1974-1975.

- Berkshire a fait le choix de ne jamais faire de fractionnement d’actions pour son action de type A malgré son cours si élevé ( 220 000 USD ), la raison est simple : dimininuer la volatilité de l’action et décourager la spéculation.

Toutefois, Berkshire a un autre type d’action de catégorie B qui se transige autour 145 USD.

Conclusion à tirer des 50 dernières années :

Berkshire Hathaway explique son succès par un investissement plutôt que sécuritaire :

"La conclusion non conventionnelle, mais incontournable, à tirer des cinquante dernières années est qu'il a été beaucoup plus sûr d'investir dans un ensemble diversifié d'entreprises américaines que d'investir dans des titres. Les bons du Trésor, par exemple dont les valeurs ont été liées à la devise américaine .

Cela était également vrai au cours du demi-siècle précédent, une période comprenant la Grande Dépression et deux guerres mondiales. Les investisseurs doivent tenir compte de cette histoire. A un degré ou à un autre, il est presque certain qu'elle se répétera au cours du siècle prochain.

Les cours des actions seront toujours beaucoup plus volatils que les avoirs en équivalents de trésorerie. À long terme, cependant, les instruments libellés en devises sont des investissements plus risqués - des investissements beaucoup plus risqués - que les portefeuilles d'actions largement diversifiés qui sont achetés au fil du temps et qui sont détenus d'une manière qui n'implique que des frais et des commissions symboliques.

Cette leçon n'a généralement pas été enseignée dans les écoles de commerce, où la volatilité est presque universellement utilisée comme indicateur du risque. Si ce postulat pédagogique facilite l'enseignement, il est tout à fait faux : la volatilité est loin d'être synonyme de risque.

Il est vrai, bien sûr, que détenir des actions pendant un jour, une semaine ou un an est beaucoup plus risqué (en termes nominaux et de pouvoir d'achat) que de laisser des fonds en équivalents de liquidités. Toute partie qui pourrait avoir des besoins significatifs de fonds à court terme devrait conserver des sommes appropriées dans des trésoreries ou des dépôts bancaires assurés. Cependant, la grande majorité des investisseurs, qui peuvent investir sur plusieurs décennies, devraient investir dans des portefeuilles d'actions largement diversifiés."

- Rapport Annuel 2014

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